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A discoteca foi inventada por ela

In EM PORT.-BRASIL
Mai 02, 2022

Régine Zylberberg.

Fonte: www.regine-officiel.com

O ser humano nasce com o tom da criatividade e invenção. Ele cria para satisfazer a si mesmo e à outros. Quando ele possuí boa índole, sua criatividade lhe possibilita criar coisas maravilhosas e muitas delas viram um legado à humanidade, coisas das quais outros desfrutram gratúitamente e prosperam de um maneira ou de outra.

Assim foi o caso de Régine Zylberberg, uma estrêla que se foi ontem, dia 01.05.2022, deixando-nos um lagado: sua história de vida e a discoteca.

Ela tinha todas as condições de se dar mal na vida, mas ela conseguiu se superar e se deu bem.

Régine era filha de emigrantes da Polônia, Joseph Zylberberg com Tauba Rodstein, e nasceu em Etterbeek, Bélgica, em 26 de Dezembro de 1929. Em uma infância infeliz e instável, ela nunca conheceu sua mãe, que abandonou a família quando ela ainda era um bebê e foi para a Argentina, mas lembrava de seu pai como um jogador e bebedor charmoso que administrava um pequeno restaurante em Paris. Rachelle, como ela se chamava em uma entrevista ao The Boston Globe, tinha um irmão, Maurice, e uma meia-irmã, Evelyne.

Ela estava com 11 anos de idade quando os alemães ocuparam Paris em 1940. Seu pai foi preso em 1941 e enviado para um campo de concentração. Ela foi passada de internato a internato, até se esconder por dois anos em um convento católico que havia se tornado asilo de idosos. Segundo um relato, ela foi feita refém pela Gestapo e ficou aprisionada por um curto período. Depois que os alemães foram expulsos de Paris, seu pai, que antes da ocupação alemã da França era proprietário de um café de trabalhadores judeus, abriu uma boate em Paris e assim, inconscientemente, deu o sinal de partida para a grande carreira de sua filha, pois ela gostava de ajudar o pai nesse negócio.

Numa entrevista ao The New York Post em 1973 ela disse que gostava da vida glamorosa: „Quando vi Rita Hayworth e Aly Khan, o foco de todos os olhos na melhor mesa de um restaurante chique de Deauville, prometi um dia sentar onde eles estavam“. E ela se tornou também numa estrela.

Em 1957 ela abriu em Paris a casa a boîte Chez Régine, na Rue du Four, que logo se tornou lendária na noite parisiense. A partir daí ela ergueu um império de 22 discotecas, incluindo o „Palace“, também em Paris, e o „Regine’s“ em Nova Iorque. As casas noturnas exclusivas do grupo Régine também existiram no Rio de Janeiro e Kuala Lumpur. Ela sempre quis apenas os melhores convidados, por isso eles eram escolhidos a dedo. „Eu queria condes e duques – pessoas com títulos“, disse ela à BBC em 2005. Entre seus convidados estavam importantes personalidades de todos os setores da sociedade, como por exemplo, Duque de Windsor, Andy Warhol, Liza Minelli, os Rothschilds, os Kennedys, Onassis, etc..

Em seu país natal, a França, Régine era mais conhecida como a cantora que inspirou toda uma geração de cantores e compositores como Serge Gainsbourg e Barbara. Ela se apresentou no Olympia em Paris e no Carnegie Hall em Nova York – e aos 86 anos no teatro de variedades Folies-Bergère.

Numa época em máquinas automáticas de música do tipo jukeboxes eram comuns nos clubes e salões de dança, Regine logo em seu primeiro clube parisiense, no Quartier Latin, tinha diversos disc jockeys e toca-discos modernos para enterter freneticamente os dançantes, ou seja, seu clube estava tecnicamente à frente de seu tempo inovando neste setor. Daí hoje se afiormar que ela foi a inventora da Discoteca.

Ela era cantora, atriz e proprietária de um império de boates de Paris ao Rio de Janeiro e Los Angeles. Sua história foi de luta, muito mais luta do que está contido neste artigo. Mas o que importa é que ela venceu e nos deixou sua história inspiradora, sua música e sua invenção, da qual todos de minha geração pode desfrutar e hoje ainda sente saudades: a discoteca.

Regine faleceu no dia 01 de Maio de 2022, segundo sua neta Daphné Rotcajg.

Sua biografia, retirada de sua página de internet www.regine-officiel.com:

  • Un soir de 1963 Renée Lebas, chanteuse populaire reconvertie dans la production, dit à Régine ; «Tu as une voix étonnante, tu devrais chanter ». Tout s’enchaîne très vite, Charles Aznavour lui conseille d’apprendre les grands classiques. Elle s’équipe alors d’un piano et prend des cours de chant. Régine présente un style atypique par rapport à la scène artistique de l’époque ; sa personnalité est à la fois éclectique et paradoxale, tantôt réaliste, mélancolique, tantôt humoristique. Le style « Régine » est qualifié par la presse.(Cliquez sur les autres dates à gauche pour la suite de la bio)
  • En 1939, la guerre sévit dans le pays et Régine apprend ce que survivre signifie. Constamment transférée de pension en famille d’accueil, elle comprend peu à peu que son nom (Zylberberg) ne sera pas facile à porter. Durant l’Occupation, Régine est mise à l’abri dans un hospice et rencontre Claude en 1943 dont elle finit par s’éprendre ; il lui fait alors la promesse de l’épouser à l’issue de la guerre. Mais Claude est fait prisonnier par les nazis dans l’un des derniers trains en Août 1944.
  • A la Libération, Régine savoure les bals américains et sa grande passion : la danse. Après avoir refusé un somptueux mariage que lui offrait son père, elle se voit placée de nouveau à la pension des Lilas, en plein été, avec une poignée de jeunes filles esseulées. Elle va les initier à la danse avec son gramophone et des disques qu’elle a emportés avec elle. A la rentrée des classes, Régine est déjà connue de toutes… La légende se construit.
  • De retour dans la capitale, Régine et son amie Monique découvrent les lieux incontournables de Paris où elles s’initient au jazz, au be-bop ainsi qu’à toutes les autres danses du moment. Enfin, Régine goûte au plaisir de la liberté ; elle peut désormais sortir, partager son temps avec les personnes qu’elle affectionne. Mais, le rêve se brise net lorsque son père Joseph lui impose de tenir son café. A 16 ans, Régine devient patronne d’un bistrot de Belleville et va noyer ses peines dans les romans et la musique.
  • En 1947, Régine se marie avec Paul, un jeune commerçant. Elle donne naissance à son fils unique, Lionel, le 13 Août 1948. Mais, Régine songe toujours à la réussite…Le 31 décembre, elle emmène Paul réveillonner dans un lieux chic du moment : Le Bœuf sur le toit. Elle s’égare à nouveau dans les caprices du luxe et de la fête. La semaine, elle confie son enfant à une Baby-sitter pour sortir danser. Son couple se dégrade… La famille entreprend de la soumettre à une psychanalyse.
  • En 1951, Régine divorce et quitte Paris pour se rendre à Juan-les-Pins; elle y rencontre la directrice d’un lieu en vogue qui lui demande d’animer des soirées en dansant avec ses complices. Cette activité lui vaudra le sobriquet de « toupie tournante ». Elle côtoie la jeunesse ambitieuse et constitue un « clan » autour d’Henri Salvador, Eddie Constantine, Moustache…
  • De retour à Paris, Régine occupe une place essentielle dans les nuits parisiennes. Jamais fatiguée, elle est conviée dans les dîners mondains pour danser et mettre l’ambiance. Elle demande à Paul Pacini de rouvrir « le Whisky à Gogo » rue du Beaujolais. Elle rédige alors la première page de sa vie de « Reine de la nuit ». A la fois barmaid, disc-jockey, videur et dame pipi, Régine réunit le tout Paris en deux mois. Des cours de Cha-cha-cha sont donnés à la jet-set le dimanche après-midi. Régine devient un véritable phénomène de mode, les gens ne viennent plus au « Whisky à Gogo », mais ils viennent chez Régine.
  • Paul Pacini ouvre un nouveau « Whisky à Gogo » à Cannes, mais la concurrence est rude. C’est pourquoi il fait une nouvelle fois appel à Régine qui, accompagnée de ses copains, accepte d’y descendre pour quelques soirs pour insuffler un peu de vie à l’établissement. La réputation du lieu se fait rapidement. Dès que quelqu’un se présente à l’entrée, elle le refoule et lui dit que c’est complet… Le bruit court vite et une interminable file d’attente se dessine devant la porte.
  • En 1956, Régine s’installe à son compte en  louant un club situé Rue du Four. Elle y refait une décoration très soignée et aménage la cave. Régine se prépare au Yé-yé…
  • En avril 1961, Régine se découvre une grande admiration pour la comédie musicale West Side Story. Elle invite la troupe chaque soir « Chez Régine », où l’équipe s’échauffe avec de curieux mouvements de jambes qui l’intriguent. Il s’agit du twist. Elle fait alors revenir les disques de Chubby Checker et les diffuse dans sa boite. C’est immédiatement le triomphe ! En mai, elle ouvre le temps d’un festival, un nouvel établissement qu’elle baptise « Chez Régine à Cannes ». Les vedettes viennent alors danser sur  Let’s Twist Again. Le phénomène gagne toute la presse, Nice Matin titre « Régine lance le twist, la danse qui fera fureur… »
  • « Chez Régine », rue du Four, devient le passage mondain obligatoire. Les acteurs du film  Le jour le plus long quittent les plages du débarquement et se rendent, le temps du long week- end pascal, à Paris afin de rencontrer chez Régine d’autres stars américaines comme Ava Gardner, John Wayne, Mel Ferrer, Gene Kelly, Audrey Hepburn. On y retrouve même Charlie Chaplin dansant le tango avec la patronne.
  • Cherchant sans cesse à se renouveler et à devancer la mode, Régine est consciente que le twist va vite s’essouffler. Elle décide alors de s’installer boulevard Montparnasse dans une boîte de strip-tease fermée depuis un an. Entièrement redécoré par François de Lamothe dans un style Art Déco, ce nouveau lieu sera baptisé « New Jimmy’s ». Dès l’ouverture, c’est une réussite totale ; il y a un tel déferlement que la propriétaire des lieux doit servir le champagne sur le trottoir. Régine devient l’impératrice de la nuit !
  • Un soir de 1963 Renée Lebas, chanteuse populaire reconvertie dans la production, dit à Régine ; «Tu as une voix étonnante, tu devrais chanter ». Tout s’enchaîne très vite, Charles Aznavour lui conseille d’apprendre les grands classiques. Elle s’équipe alors d’un piano et prend des cours de chant. Régine présente un style atypique par rapport à la scène artistique de l’époque ; sa personnalité est à la fois éclectique et paradoxale, tantôt réaliste, mélancolique, tantôt humoristique. Le style « Régine » est qualifié par la presse de « sophistiqué ». Elle sort son premier 45 tours avec deux titres d’Aznavour.
  • Le 27 janvier 1965, Régine fait son premier spectacle chez Maxim’s. Puis la première partie d’un gala de charité organisé par Maurice Chevalier qui lui dira : « Ca marchera parce que vous ne ressemblez à personne. Et puis vous, vous êtes une mariole. Vous connaissez les trucs avant de les avoir appris… ».Régine retrouve Serge Gainsbourg  à travers France Gall qui remporte le prix de l’Eurovision avec « Poupée de cire, poupée de son ». Ils se connaissent depuis le « Whisky à gogo », rue du Beaujolais. Gainsbourg lui propose alors « J’te prête Charlie, mais il s’appelle Reviens » puis lui sort timidement de sa poche un texte en disant  » j’ai ça, une autre chanson, on ne sait jamais… » Ce sont les « P’tits Papiers »…
  • L’année 1968 est détonante pour Régine. Le 16 janvier, elle obtient sa première représentation à l’Olympia pour participer à un Musicorama avec Europe n°1. Le triomphe est indiscutable avec 17 rappels du public. Elle reçoit le prix du Rideau Rouge qui distingue la vedette de Music-hall la plus marquante de la saison. Le 6 février, elle est invitée à chanter aux côtés de Gilbert Bécaud à l’occasion de l’ouverture des Jeux Olympiques de Grenoble. Le 12 décembre, Régine remonte sur la scène de l’Olympia en co-vedette avec Raymond Devos, le tout, mis en scène par Jacques Charon. En septembre de la même année, Régine incarne un rôle important sur grand écran dans le film de Claude Berri : Mazel Tov.
  • Début 1969,  Mazel Tov  (Marry me Marry me , titre américain) sort aux Etats-Unis et remporte un grand succès. Elle décide de faire une scène au Carnegie Hall. Sans producteur, elle loue seule des espaces publicitaires dans les journaux : « Régine, la vedette de Marry me ! Marry me !  sur scène ». Salles combles, le public est conquis.
  • En 1973, après plusieurs petits galas et une comédie musicale, Régine retrouve le succès sur la scène de Bobino en appliquant le même principe qu’à Monte Carlo: un répertoire animé d’attractions et une mise en scène incroyable signée Nathalie Bataille qui, comme à l’accoutumée, déroutent le public de l’époque. Les journaux sont inondés d’articles gratifiant le show.
  • Fin des années 70, Régine poursuit sa conquête du monde avec l’ouverture de plusieurs boîtes dans des villes prestigieuses. Elle se lance un nouveau défi en s’installant à New York. Son établissement est rapidement une réussite totale. Tina Turner viendra même y chanter quelques soirées. Tous ses rêves de petite fille sont à présent réalité ; Régine est à la tête du « Jimmy’s », des dix-huit « Régine’s », du restaurant Le Doyen, d’une ligne de parfums… Mais sa carrière de chanteuse en pâtit, ses scènes se font rares et deviennent des événements exceptionnels.
  • En 1984, Régine créée S.O.S Drogue International dans le but de proposer des solutions concrètes aux personnes toxicomanes en situation d’exclusion. Aujourd’hui, c’est la première association Française du secteur.
  • En Décembre 1989, Régine fait son grand retour à la Cigale avec un spectacle en deux parties, l’une sépia, l’autre multicolore. Un événement que son public attendait depuis 16 ans… Deux ans plus tard, Régine revient à l’Olympia pour y chanter de nouveau son répertoire très personnel et unique.
  • Septembre 1993, Régine s’installe aux Bouffes du Nord pour sept  jours de triomphe absolu. Elle va lentement tourner une page importante de sa vie en quittant le monde de la nuit pour se consacrer entièrement à sa carrière de chanteuse. Régine est formelle : « j’ai ouvert le grand livre de la nuit en 1954, aujourd’hui je l’ai refermé. »
  • Février 2004, Régine sort « Made in Paname » avec treize nouvelles chansons écrites par de grands auteurs comme Renaud, Marc Lavoine, Claude Posternak, Marie Nimier et Jean Rouaud. Cet album est une nouvelle étape dans sa carrière de chanteuse, davantage un retour aux sources qu’un come-back. « Made in Paname » contient également « Fashion Victime », le premier texte que Régine écrit. Elle se produit les 11,12 et 13 mai, aux Folies Bergères avec une mise en scène signée Pierre Palmade. Véritable spectacle de music-hall, Pierre Cardin est conquis et lui ouvre ses portes pour 26 représentations exceptionnelles à la rentrée 2004.
  • Mai 2005, Régine crée une nouvelle fois la surprise en participant à « La Ferme Célébrités », émission de télé réalité où des personnalités vivent quotidiennement les tâches de la ferme. Régine y défend son association « SOS Habitat et Soins » avec rage et passion. Pendant plus de 8 semaines, elle nous montre une nouvelle fois que se battre est essentiel. La Happy Piaf, comme la surnomment  les américains, n’a pas fini de nous surprendre…
One comment on “A discoteca foi inventada por ela
    Azambuja (RJ)

    Ela é pouco conhecida no Brasil. Eu a conheci uma vez em Paris. Bom mesmo esse seu artigo. Ela foi uma lutadora.

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